Miriama Abdou Jayéri, responsable commerciale de la Laitière du Sahel au Niger

« La stratégie commerciale Foura consiste à faire connaitre le foura soga par la population Nigérienne ; s’assurer de la disponibilité du foura dans tous les points de vente, les supermarchés, les alimentations, pour parvenir à satisfaire nos clients. Toujours dans cette même stratégie, nous avons fait un lancement officiel avec une communication large pour permettre aux clients de savoir que nous avons un nouveau produit sur le marché, communément appelé en langue locale le foura, que nous avons industrialisé.

Nous avons organisé des animations, devant les hôpitaux, les marchés, les places publiques, et aussi une grande foire agricole annuelle. Nous avons donc fait la promotion pour vraiment faire connaitre le foura à la population Nigérienne.

Source : propos recueilli dans le cadre du tournage du publireportage du foura soga

Mme Maïmouna Malé, Directrice Générale de la Laitière du Sahel au Niger

« Le projet Meriem a apporté beaucoup de choses à la LDS notamment un appui technique sur la production. Car l’objectif était d’améliorer la qualité de la production, de garantir vraiment des produits sûrs, des produits de qualité. Nous avons également reçu un appui sur la modernisation de notre circuit de distribution.

« Le foura soga c’est un nouveau produit, un nouveau produit fortifié, c’est-à-dire dans lequel on a rajouté des complexes multi vitaminés. C’est un produit sain et de qualité. Il est quand même différent parce que actuellement il est unique sur le marché, l’emballage est attrayant et il n’est pas du tout cher. »

« Les perspectives d’avenir pour le foura soga sont surtout la distribution à travers le Niger. Actuellement nous vendons le foura juste à Niamey ; mais d’ici peu de temps nous allons essayer de le déployer dans l’intérieur du Niger et pourquoi pas dans la sous-région. Notre ambition aussi c’est de voir dans quelle perspective nous pouvons faire du foura soga instantané, qui peut nous permettre vraiment une grande commercialisation dans la sous-région ».

Source : propos recueilli dans le cadre de la conception du publireportage sur le foura soga

 Michel Trapsida, Directeur technique de la Laitière du Sahel au Niger

« Le foura soga est composé essentiellement de matières premières locales, puisque c’est essentiellement du mil, les grains de mil qui sont aussi utilisés dans notre dégué, et du lait de vache qu’on achète avec le centre de collecte de Kolo et qui est utilisé à peu près à 70%. On met beaucoup d’accent sur le local. En plus de ça, comme nous sommes dans un élan de lutte contre la malnutrition, on a enrichi ce foura soga avec des vitamines et des minéraux. On a essayé de maintenir le système traditionnel puisque c’est quand même du foura, un produit purement traditionnel qu’on a essayé d’améliorer ici en industrie.

Le processus va du décorticage ; qui est la séparation des grains avec le son, puis un lavage qui est fait ; après une mouture, on a de la farine ; on forme des boules avec les moutures, comme à la traditionnelle puis on les met dans un pasteurisateur pour les cuire. Le génie d’industrie est appliqué, on a réfléchi sur des grand mixeurs qui permettent de faire le mélange et l’homogénéisation. En plus de cela, en fin de processus on a des conditionnements de sachets, biodégradables de 250 ml, de 2000 l en flacon et de 33 cl. »

Source : propos recueilli dans le cadre de la conception du publireportage sur le foura soga

Mme Hélène Ouédraogo, experte à la Direction de la Nutrition du Burkina-Faso

« A partir de 6 mois, l’enfant peut manger d’autres aliments que le lait maternel. Il faut ajouter des fruits et des légumes, et aussi ajouter d’autres aliments comme les céréales, les produits laitiers, la viande, le poisson, etc. sans oublier les bouillies fortifiées. Il faut aussi diminuer la dose de sucre car trop de sucre n’est pas bon pour les enfants. »

« Ce n’est pas ce qui vient de l’extérieur qui fait la bonne alimentation ; mais il faut reconnaitre que c’est en utilisant nos produits locaux qu’on peut bien nourrir nos enfants, comme les fruits et les produits forestiers non ligneux par exemple. Nos produits locaux sont plus intéressants que les produits qui sont importés. Nous pouvons utiliser nos produits locaux et fabriquer des farines infantiles fortifiées ; et donner à nos enfants ; nos enfants sont prioritaires, ils sont besoin de plus d’éléments nutritifs pour assurer leur bonne croissance et le développement de leur cerveau et éviter de tomber dans la malnutrition ».

« Pour prévenir la malnutrition chez les enfants, il faut surtout respecter les pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant qui sont recommandées, il y a l’allaitement maternel exclusif de 0 à 6 mois et l’introduction de l’alimentation de complément à partir de 6 mois, la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’aux 2 ans de l’enfant et plus ; car l’alimentation est vraiment déterminante dans l’état nutritionnel de nos enfants, et par ricochet, sur l’état de santé de nos enfants, ce qui va permettre de réduire la mortalité et la morbidité chez les enfants ».

Source : émission radio interactive sur Oméga du 24 mai 2022, Burkina-Faso

Retrouvez l’intégralité de l’émission radio ici.

Kankou Coulibaly, superviseur sensibilisation au Gret pour le projet Meriem au Mali

« Tous les gens qui ont eu la chance de regarder le film l’ont apprécié. Ils ont vraiment apprécié car les conseils qui sont donnés sont faciles à comprendre, le film explique clairement les choses, donc on comprend que c’est une méconnaissance en fait qui font que les gens ne pratiquent pas. Ils comprennent très bien les messages qu’on véhicule à travers nos films. Il y a plein de personnes qui ont demandé à ce qu’on les mette sur clés pour les partager avec d’autres personnes ; ça veut dire que quelque part, il y a un intéressement au film.

Les difficultés dont on peut parler ici c’est la mobilisation des couples sur le terrain ; quand on donne un rendez-vous aux couples pour les ciné-débats, ils ne viennent pas. Et aussi la mobilisation de certains leaders communautaires, notamment dans les centres de santé et dans certains quartiers, pas tous mais certains n’ont pas été disponibles vu leur calendrier chargé. »

Source : publireportage de la campagne portant sur l’alimentation des femmes enceintes et allaitantes, Bamako

Amélie Girel, cheffe de projet au Gret pour le projet Meriem au Niger

« La sensibilisation, on fait ça dans dix centres de santé de la commune de Niamey ; ça nous permet de sensibiliser les femmes sur l’alimentation qui est recommandée pour elles chaque jour et surtout leur expliquer dans le quotidien qu’il y a des choses qu’il faut manger en priorité et qui apportent des vitamines et des minéraux, et d’autres qui sont néfaste pour la santé si elles sont consommées en trop grandes quantités.  Donc il s’agit de refaire un point sur les avantages d’une bonne nutrition, ce que ça va leur apporter en terme de santé pour elles, mais aussi pour les enfants, donc on part des femmes enceintes et allaitantes jusqu’aux 24 mois du bébé. C’est ce qu’on appelle les 1 000 premiers jours de l’enfant. Par cette sensibilisation, on se rend compte leur niveau d’information au départ, et on fait des ciné-débats avec des présentations de film dans les centres de santé, ce qui permet d’améliorer les connaissances »

Source : propos issus de l’interview de Studio Kalangou au Niger

Lassine et Fatoumata, jeunes parents à Bamako

Lassine : « Pour ses deux premières grossesses, je n’ai jamais accompagné ma femme au centre de santé. Ce jour-là [au ciné-débat pendant le visionnage du film], Salif [le marie d’Assétou dans le film de sensibilisation] avait mis son oreille sur le ventre de sa femme « eh, bébé a dit ci, bébé a dit ça ». Je ne sais pas comment dire…c’était la première fois que je voyais ça ».

Fatoumata : « Le ciné-débat m’a plu parce qu’il y avait beaucoup de choses que nous les femmes on ne connaissait pas. Surtout la nourriture, le déroulement de la grossesse. Concernant le mari, parfois si tu as envie concernant la nourriture, il se fâche. Il dit que tu as trop d’envies, et patati et patata…Avec le film les hommes ont compris beaucoup de choses. »

Lassine : « Depuis que j’ai regardé Bébé Kodi, j’ai changé ; chaque fois que je rentrais, je lui apportais quelque chose jusqu’à ce qu’elle accouche ».

Fatoumata : « Il n’y a pas assez d’information sur la grossesse, la nutrition de l’enfant et la communication entre les parents par rapport à la grossesse. Avec Bébé kodi, les femmes ont reçu beaucoup de connaissances. »

Lassine : « J’aimerais que chaque mois, Bébé kodi organise des rencontres dans les quartiers. »

Source : propos recueillis par le Gret au Mali.

Retrouvez l’intégralité de l’histoire de Fatoumata et Lassine ici.

Kadia Traoré, Directrice Générale de Bara Musso

« Lorsque nous rentrons à l’intérieur du marché, on s’aperçoit que tout le monde semble joyeux. C’est la première fois, et ce même en sous-région, qu’une usine de production d’épices prend l’initiative de produire et de commercialiser une épice fortifiée. Nous sommes les seuls à l’avoir fait. C’est la raison pour laquelle nous sommes doublement fiers et contents. D’autant plus que c’est un produit qui est ciblé : Bara Musso rend hommage aux femmes, avec ce nouveau produit innovant qui leur est destiné ».

Source : propos recueillis par le Gret au Mali.

Modibo Coulibaly, chef superviseur Bara Musso

« Le lancement officiel a eu lieu le 6 septembre 2021. Depuis le lancement, nous avons fait le marché de Kalabankoura et nous voilà aujourd’hui au marché de Sabalibougou. Comme vous pouvez le voir, c’est un marché qui est très grand, c’est l’un des plus grands marchés de la rive droite. Nous sommes venus ce matin avec une caravane, et une équipe composée de 20 personnes. Cette équipe assure la vente dans les marchés. Il y a une équipe de dégustation présente à l’intérieur du marché. Leur rôle est de proposer aux passants de goûter un plat saupoudré de l’épice Nafama. La 2ième équipe de dégustation se trouve à l’entrée du marché tout près d’une boutique Bara Musso. Une tombola est également prévue. A l’achat de sachet d’épices, le client gagne un ticket de tombola qui lui permettra de gagner un prix (bol, assiette, panier, ou seau). Notre objectif est de vendre un maximum de produits, mais aussi de nous amuser avec la foule présente sur le marché. Nous constatons que les produits se vendent très bien et nous prévoyons même d’augmenter le stock. L’activité du jour a démarré il y a moins d’une heure trente et le stock est pratiquement déjà épuisé ».

Source : propos recueillis par le Gret au Mali.

Aminata Berthe, bénéficiaire de la formation commerciale Nafama à Bamako

« Pour le lancement du produit, nous bénéficions d’une formation commerciale de 2 jours qui porte sur le nouveau produit Nafama. Hier et aujourd’hui nous avons étudié en profondeur ce nouveau produit pour pouvoir être en mesure d’en parler sur le terrain. Nous allons utiliser sur le terrain une application qui a pour but de faciliter le processus de vente des produits sans qu’il n’y ait d’erreur. Par exemple, lors d’une vente d’un produit chez des grossistes, on ouvre l’application puis on clique sur la partie leurs numéros, leurs photos ainsi que leurs noms, et on renseigne leur localisation ».

Source : propos recueillis par le Gret au Mali.